Hommages à feu prof Ansèque Coami Gomez : Eléonore Yayi Ladékan et la communauté universitaire honorent la mémoire d’un homme exceptionnel avant son inhumation
La communauté Universitaire, sur initiative du ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique (Mesrs) Prof Eléonore Yayi Ladékan a rendu un ardent hommage à feu Prof Ansèque Coami Gomez, précédemment Secrétaire général du Mesrs et enseignant-chercheur au département de géographie à l’Université de Parakou, rappelé à Dieu le 18 mars dernier. C’est l’amphithéâtre Idriss Déby Itno de l’Université d’Abomey-Calavi qui a servi de cadre à cette cérémonie d’hommage qui a mobilisé, ce vendredi 19 avril 2024, étudiants, enseignants-chercheurs, acteurs politiques, cadre du Mers, etc…
Témoignages d’estime et d’affection, recueillements et adorations ont marqué la cérémonie d’hommage d’adieu au feu Prof Ansèque Coami Gomez décède le 18 mars dernier et conduit dans sa dernière demeure le samedi 20 avril 2024 dans son village natal à Bantè. Mais avant de le conduire dans sa dernière demeure, étudiants, enseignants, personnalités politiques, proches, parents, amis se sont retrouvés, sur instruction de la Mesrs Eléonore Yayi Ladékan, sur le campus d’Abomey-Calavi, le vendredi 19 avril 2024, pour immortaliser la mémoire de cet homme exceptionnel. Enseignant-chercheur, chevalier de l’ordre national du Bénin, membre actif du parti Union progressiste le Renouveau, l’homme qui restera à jamais gravé dans le cœur de tous ceux qui l’ont côtoyé, a occupé plusieurs postes de responsabilité sur le plan académique que politique. Directeur de cabinet au ministère de l’urbanisme, Vice-recteur chargé de la coopération interuniversitaire, des partenariats et de l’insertion professionnelle à l’UP et Secrétaire général du Mesrs de 2021 jusqu’à sa mort, feu Prof Ansèque Coami Gomez a marqué positivement son passage partout où il passait.
Des témoignages vivants des membres de sa famille professionnelle, politique et biologique, on retient que c’est un homme de grandes valeurs et de défis. De lui, tous gardent de bons souvenirs et pleurent son départ prématuré. « S’il nous était demandé ce qui caractérise l’homme, nous n’aurions aucun mal à affirmer haut et fort : travail bien fait, rigueur, sacerdoce, discipline et partage pour résumer les valeurs » a confié Prof Clarisse Tama-Imorou, doyenne de la flash/UP. Elle ajoute que la faculté pleure un frère, un ami qui va leur manquer pour toujours. Pour les étudiants de l’Université de Parakou (UP), rien ne pourra combler le vide que la disparition prématurée du défunt vient créer en eux. Ils s’engagent à honorer le testament scientifique qu’il leur a laissé car plus qu’un enseignant, l’illustre disparu était un guide, un mentor, un éducateur et un ami avec une bienveillance et un amour contagieux pour eux. « Il a tout donné à notre université. Il était l’incarnation du travail bien fait comme s’il n’allait jamais mourir. Il restera science pour laquelle il a consacré toute sa vie et notre défi c’est de trouver les armes pour continuer son combat pour la science. » a encouragé Prof Bertrand Sogbossi Bocco, Recteur de l’UP.
S’exprimant au nom de la Mesrs, Rogatien Tossou et tous les cadres du ministère gardent de l’homme de bons souvenirs. « Depuis 2021 aux côtés de madame la ministre, vous avez inlassablement œuvré à redorer le blason de notre administration(…). Les membres du Codir gardent de vous, le souvenir d’un homme de dossiers bien élaborés, d’un homme humble, souriant, infatigable, courtois, passionné, dévoué à la tâche » a-t-il témoigné. Pour lui, il n’est pas question d’être triste mais plutôt de rendre grâce au destin qui a permis à tous ceux qui l’ont côtoyé de s’abreuver de son héritage. Il saisit l’occasion pour souhaiter tout le réconfort, le soutien, le courage et la bienveillance que les veuves, les enfants du défunt et toute les personnes éplorées méritent dans ce moment difficile. Au nom de la famille, Aurore Gomez, l’une des filles du défunt a remercié non seulement tous ceux qui ont pris à la cérémonie mais aussi le gouvernement qui a confié à son papa des responsabilités aussi grandes.
Assiba Juliette MITONHOUN
