Les parlementaires optent pour l’intégration des TDNR et l’économie des soins

Les parlementaires optent pour l’intégration des TDNR et l’économie des soins

Le Vendredi 17 octobre à Azalaï Hôtel de Cotonou, un atelier d’envergure a vu son apothéose : des parlementaires béninois s’intéressent à plus de visibilité des Travaux Domestiques Non Rémunérés et de l’Économie du soin (TDNR).

L’ Honorable GOUNOU a indiqué à l’instar de tous les autres intervenants combien est capital ce pan de la vie dans l’économie de tout pays. Aussi a-t-il indiqué qu’il est urgent de s’intéresser à la situation du monde travaillant dans ce secteur. Lequel secteur à l’heure actuelle a besoin d’être valorisé, reconnu, encadré par des lois voire institutionnalisé.Ce domaine si important mais peu visible devra désormais sortir de son invisibilité et porter par le pouvoir public voire les politiques publiques afin que tout usager ici soit protégé contre tout abus. Et c’est ce rôle qu’a joué cet atelier d’orientation des parlementaires que le Professeur Latif DRAMANI a animé dans une double démarche aux parlementaires au profit des parlementaires. De bonne foi, les parlementaires ont, à travers les diverses interventions, fait des propositions ou suggestions concrètes pour que ce pan de notre économie sorte de l’ombre pour sa visibilité dans le spatio-temporel béninois.

Les participants, à cet atelier, venus d’horizons divers et diversifié à côté des parlementaires, sont d’avis que ce « secteur discret et efficace dont on parle peu » reste incontournable voire indispensable dans la vie quotidienne de toutes et tous. Les TDNR et l’Économie du soin, dans l’exposé du Professeur Latif DRAMANI, sont des activités des personnes s’occupant de notre bien-être et de celui de notre entourage familial immédiat, proche ou lointain(personnes âgées ou malades, progénitures,etc.). En effet, les résultats de nombreuses enquêtes montrent que les femmes sont les plus présentes et impliquées à grande échelle dans ce secteur. Toutes les interventions des institutions et autres structures présentes à cet atelier ont d’ailleurs plaidé pour la reconnaissance et la valorisation de ce travail accompli par la femme dans sa majorité.Il est donc temps qu’avec cet atelier , les parlementaires légifèrent pour sortir des sphères privées ce pan de l’économie informelle pour le formaliser. Ce qui est intéressant pour la croissance de l’économie nationale.

Ce rendez-vous du donner et du recevoir qui est l’œuvre de plusieurs organisations internationales (notamment le Consortium Régional pour la Recherche en Économie Générationnelle (CREG) en partenariat avec le Réseau Africain de Promotion des Comportements Clés Pour le Développement Durable ( RAP2CDD, le PRB, le CRDI, ACS, AADEF-Bénin, Helwaut-Foundation), est une réussite car les parlementaires le porteront à cœur et voudront que désormais cela rentre dans les décisions des politiques publiques.

ADJOULOUVI Comlan

Assiba MITONHOUN

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