Finale de la 5e édition du concours sur l’innovation en milieu universitaire : le Cous-Ac récompense les meilleures inventions

Finale de la 5e édition du concours sur l’innovation en milieu universitaire : le Cous-Ac récompense les meilleures inventions

L’ École nationale supérieure des biosciences et biotechnologies appliquées (Ensbba) de Dassa a vibré au rythme de l’intelligence et de l’innovation, le mardi 29 juillet 2025, à l’occasion de la phase finale de la 5e édition du Concours sur l’innovation en milieu universitaire (Cimu). Organisée par le Centre des œuvres universitaires et sociales d’Abomey-Calavi (Cous-Ac), sous la direction de Madame Ghislaine Fagbohoun, cette compétition est devenue une référence nationale en matière de valorisation des talents étudiants.

La 5e édition du Concours sur l’innovation en milieu universitaire (Cimu) a rassemblé 26 projets portés par des étudiants issus de différentes universités du Bénin, dont six jeunes femmes. Tous ont démontré leur capacité à transformer les défis du pays en opportunités concrètes à travers des solutions innovantes.

Pour les organisateurs, le concours dépasse le cadre d’une simple compétition. Il constitue une tribune d’expression, un appel à penser autrement, à innover, à rêver grand pour le Bénin.
Dans son allocution, le représentant des étudiants de l’ Université nationale des sciences ,technologies, ingénierie et mathématiques (Unstim) a salué l’initiative comme une opportunité unique pour la jeunesse de démontrer son potentiel à travers la science, la technologie et l’innovation. Il a également exprimé sa gratitude envers les autorités universitaires pour leur soutien constant à la recherche et à la performance académique.


Les domaines couverts par le concours sont en parfaite adéquation avec les priorités du Programme d’actions du gouvernement (Pag). Ils incluent notamment le génie civil, le froid et la climatisation, l’agroalimentaire, l’électronique, l’intelligence artificielle, les énergies renouvelables, la bioénergie, l’électrification rurale et l’efficacité énergétique. Cette année, une attention particulière a été portée à la biotechnologie médicale, à l’agroalimentaire et au génie civil.


Une sélection rigoureuse pour garantir l’excellence
Face à une baisse du niveau observée lors de l’édition précédente, le Cous-Ac a renforcé les critères de sélection. «Seules les innovations tangibles ont été retenues, accompagnées d’un encadrement scientifique assuré par des enseignants de grade minimum maître-assistant» a souligné la Dcous Ghislaine Fagbohoun. Les projets ont été évalués selon leur originalité, leur pertinence, leur contextualisation et leur utilité.


L’appel à candidatures, entièrement dématérialisé, s’est déroulé du 9 juin au 9 juillet 2025. La phase de présélection, tenue le 15 juillet sur le campus d’Abomey-Calavi, a permis de retenir les 26 meilleurs projets parmi les 77 candidatures enregistrées. Ces finalistes ont présenté leurs travaux devant un jury d’experts présidé par le professeur Clément Agbangla, directeur général de la Direction générale de la recherche scientifique et de l’innovation (Dgrsi).


Au terme du concours, les meilleures inventions ont été primées, récompensant ainsi l’ingéniosité, la rigueur scientifique et l’impact sociétal des projets retenus. Les premiers de chaque catégorie ont reçu une enveloppe de 300 000 francs Cfa, les deuxièmes 200 000 francs, et les troisièmes 100 000 francs. Les autres finalistes ont bénéficié de lots de consolation, en reconnaissance de leur engagement et de leur créativité.


Contente des résultats, Mme Ghislaine Fagbohoun a réaffirmé l’engagement du Cous-Ac à accompagner les étudiants dans leur quête d’innovation et d’impact sociétal. Elle a encouragé les lauréats à poursuivre le développement de leurs projets et à se préparer pour d’autres challenges, soulignant que l’innovation doit devenir une culture au sein des universités béninoises. « L’innovation n’est pas un luxe, c’est une nécessité. Elle est un levier de développement et un moteur de souveraineté technologique pour notre pays », a-t-elle déclaré.
Ce concours, par son exigence et sa portée, confirme que la jeunesse béninoise est prête à relever les défis du présent et à bâtir les solutions de demain.

Assiba Juliette

Assiba MITONHOUN

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